Après la grand'messe bruxelloise j'avais envie de partager cette réflexion avec vous: Extrait de l’émission de Pascal Claude «Dans quel monde on vit» du samedi 24/05/2025 (veille des 20km de Bruxelles. Dans son billet «A quoi tu penses?» Simon Brunefaut (Philosophie magazine) pose la question : pourquoi et après quoi on court ?
Il cite le philosophe et écrivain : Guillaume Le Blanc qui a écrit sur le sujet dans son livre paru chez Flammarion en 2012: «Courir: méditations physiques»
Voici un extrait de ce billet
Le coureur, le vrai, court avec lui-même et non après quelque chose, fini la performance, la course implique à la fois un dialogue intérieur et un autre rapport avec le monde.
C’est ça qui est extraordinaire quand on court on peut entrer en soi et en même temps sortir de soi ! Quand vous courez vous cessez d’avoir un rapport utilitaire au monde et aux choses vous devenez un élément du paysage dans lequel vous vous insérer brièvement et vous comprenez ceci: dans la course comme dans la vie on ne fait que passer.
Pour Guillaume Leblanc le vrai sens de la course ce n’est pas la vitesse c’est le rythme.
Courir ne consiste pas à aller toujours plus vite comme on nous le répète mais à nous trouver un rythme.
On ne peut pas courir à la place des autres et on ne peut pas courir à la manière des autres.
La course nous encourage à réaliser les choses par nous-mêmes à notre façon et là encore on peut en tirer une bonne leçon philosophique; la course nous apprend à trouver notre propre rythme dans un monde qui ne jure que par la vitesse.
En parallèle à voir sur Auvio : Ultra-sportifs : méga dégâts!
Bonne fin de journée