« C'est Chloé Herbiet elle-même qui nous a sollicités en août dernier », précise Manu Morimont, le chargé de com' du club.

La coureuse, affiliée jusqu'alors au club de Waremme/Oreye (WACO), a souhaité se rapprocher de son lieu de vie. Elle avait également la volonté de réintégrer un club, poursuit Manu Morimont :

Depuis qu'elle a mis fin à la collaboration avec son entraîneur Thomas Vandormael, elle courait seule. Elle avait besoin de retrouver un groupe de qualité et de niveau. 

La toute première coureuse pro du club

Le club cinacien accueille ainsi sa toute première coureuse professionnelle. Loin de courir après ce genre de profil, le comité a, au contraire, pris le temps d'étudier sa candidature. Une rencontre s'est tenue avec l'athlète pour connaître ses attentes et ses éventuelles exigences :

Nous n'avions pas d'argent à lui offrir. Et Chloé n'avait aucune attente financière. Ses demandes consistaient en la nécessité d'avoir des lièvres capables de la challenger lors de ses entraînements ou de pouvoir compter sur un accompagnement à vélo pour chronométrer ses sorties longues. 

Rassurés sur les intentions de la coureuse de haut niveau, le conseil d'administration a validé son intégration au sein du club, tout en sachant également qu'une bonne partie de ses entraînements se déroule à l'étranger avec le coach de son sponsor Puma.

La vareuse de l'ARCH sur le dos d'une championne

Ce qui changera à l'avenir, c'est que la médaillée d'or du semi-marathon européen (1 h 10' 43”) portera le maillot du club lors des compétitions.

C'est évidemment une fierté et une reconnaissance pour le travail que l'on fait. Même si à l'ARCH nous avons une devise : “la performance, d'accord, mais l'ambiance d'abord”. Chaque coureur chez nous mérite la reconnaissance, peu importe son niveau.

Si l'ARCH ne court pas après la “forme”, cette arrivée constitue tout de même un véritable atout pour le rayonnement du club."